Le pouvoir des livres... (et des réseaux ?)

A la crise Esad-ienne récente, répond depuis peu dans le tout petit monde des livres illustrés la crise traversée par le Salon de la presse et du livre jeunesse. Les raisons sont très différentes, puisque nous sommes dans des affaires de subventions, mais l'esprit commun est que dès que certains équilibres changent dans ce charmant microcosme, les réseaux sociaux apparaissent comme réaction immédiate et spontanée, naturelle...
Blog et pétition certes, mais aussi facebook et twitter sont posés sur la table et voici-voilà la bataille est lancée, priés de participer sous peine d'avoir l'air arriéré ou négligent.
Je soutiens le propos, ne pas se méprendre, surtout vu l'évènement incontournable qu'est Montreuil, mais je suis un peu bousculée par ce sentiment global que ne pas réagir à la vitesse de la publication numérique devient mal vu, comme si une non-présence dans la fenêtre momentanée était vécue comme une absence pure et simple, pire un évitement volontaire, qu'importe la présence réelle, moi-même je pratique ce sentiment, quant il s'agit d'une question que je pose et qui reste sans réponse... ce qui n'est pas une très bonne chose. Encore besoin d'adaptation.

Cela dit, un peu de soutien ne peut pas faire de mal :

"Le Salon du livre et de la presse jeunesse compte parmi les plus importants festivals littéraires en Europe destinés aux enfants et aux jeunes.
Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, son principal financeur jusqu’à aujourd’hui, envisage, devant les difficultés financières auxquelles il est confronté, de diminuer fortement ses subventions et appelle les autres partenaires de l’association à réévaluer leurs aides. Sont tout particulièrement menacées les centaines d’actions qui, toute l’année, permettent au public de ce département de se familiariser avec la création littéraire, mais aussi la qualité artistique et culturelle du Salon."
(le site à aller voir)