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elsia

10 août 2013

C'est l'été, il faut beau, il fait chaud... et il y a la MER !

Et oui, c'est le temps des vacances, le temps des copains et de l'aventure... donc elsia part en promenade ! Deux destinations cette fois, et deux fois la mer : Ecosse et Marseille, et oui on aime les grands écarts par ici. Pour être honnête, la 2e fois, j'étais tellement à plat que j'avais oublié qu'il y avait la mer... à Marseille, faut le faire, j'avoue.

Bref, trève de bavardages : petits plaisirs de voyages !

Etape n°1 : Scotland

IMAG1673

L'Ecosse, c'était St Andrews comme camp de base, graduation oblige, et Skye pour l'escapade, histoire d'en prendre plein les mirettes.
D'ailleurs, en parlant de Skye, nous avons logé dans des conditions géniales dans un des cottages de Beinn Eidra house à Valtos, je recommande chaudement. Que dire de Skye... juste magnifique, mer, montagne, cascade, plage de corail écrasé... pas assez de pubs peut-être ?
Heureusement c'est facile de compenser avec St Andrews où côté pubs et ales, on est servi ! (mention pour le Crit bien sûr) Et sur St Andrews, que dire... c'est un peu comme les Hamptons en version estudiantine parfois, "top match-making university in the UK" qu'ils disent (voir la vidéo ci-dessous : "c'est mignon, à cet âge-là", non ?), ce qui peut dérouter, mais franchement c'est pas bien grave, et puis comme bourg, c'est charmant, la nature autour est vraiment chouette et puis quand il y a des gens qu'on aime en prime, ça devient clairement cool. De très, très beaux souvenirs en gros.

Et maintenant, on rigole un peu !

 

 

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20 mai 2013

L'Iccu alerte sur la fin possible du Catalogue collectif italien

Les bibliothécaires ne sont pas des gens qui se plaignent beaucoup. Dans la vastitude de la fonction publique, les emplois patrimoniaux ne sont pas réputés pour être extrêmement vindicatifs. Et pourtant. Il y a des situations qui méritent l'indignation et l'inquiétude.

Depuis plusieurs années déjà, les sonnettes d'alarmes s'allument les unes après les autres en Italie quant à la situation financière des institutions culturelles et l'impact dramatique qu'en subit le patrimoine national et sa conservation. Le cas particulier de Pompéi, qui est régulièrement relayé dans la presse, est pour ainsi dire l'arbre qui cache la forêt du désastre patrimonial... S'il ne doit en rester qu'un, ce sera celui-là (et quel arbre !) mais néanmoins il y a des sujets bien moins glamour que Pompéi mais extrêmement significatif de la gravité de la situation.

Ainsi on peut dire que les Bibliothèques sont noyées dans les affres de la crise de la Culture en Italie, bien moins visibles que les sites archéologiques, plus "intangibles". Il y a eu des rebondissements qui donnaient dans le burlesque mais commaissaient à inquiéter. Maintenant on peut le dire, l'heure est grave et la dernière annonce en date le prouve...

L'Institut en charge du Catalogue collectif italien (Iccu) vient de publier un communiqué annonçant que les coupes budgétaires répétitives depuis plusieurs années les amènent désormais à envisager la rupture du service.

Je vous l'avais dit : c'est pas glamour, c'est de l'informatique bibliographique, mais c'est fondamental.

Un catalogue , c'est ce qui permet de faire des recherches dans la collection d'une bibliothèque. Vous savez bien : vous cherchez un livre, vous tapez le titre, ou l'auteur, ou le sujet, ou un mot du résumé que sais-je... et tada ! vous savez où le trouver ! C'est ce qui se cache derrière les moteurs de recherches, les fiches complétées pas des ouvriers du savoir, indexées pour que l'on trouve le document recherché. Un catalogue collectif, c'est ce qui permet d'unifier toutes les informations de toutes les bibliothèques pour permettre de vous dire où se trouve tel document dans la vastitude des collections italiennes, où qu'il soit... ça permet aussi de réduire les coûts puisque l'information est centralisée et redistribuée, au lieu d'être entrée dans chaque bibliothèque quel que soit le nombre d'exemplaires disponible dans le pays.

Bref, c'est le genre de travail qui rend la magie possible... Parce que la recherche, au sens "moteur de recherche" du terme, ce n'est pas de la magie moderne, c'est tellement facile de le faire croire, mais c'est terriblement faux : c'est des cables, des serveurs, et des données, et que ces données, ça se complète en base, ça se stocke et ça s'entretient. Et oui, ça coute de l'argent. Et oui, ça peut disparaître. Si demain le serveur qui stocke ces mots que je tape disparaît, qu'il soit explosé par une bombe, qu'il surchauffe parce que la clim a sauté, ou tout simplement que Canalblog fasse faillite et disparaissse corps et biens, et bien ces mots disparaitront de même. Ces mots n'ont pas d'importance. Ce qui en a par contre, ce sont des siècles de documentation sur les collections patrimoniales d'un pays et l'accès qu'on y donne.

La destruction du Catalogue est moins grave que la destruction physique de la Biblioothèque, certes. Mais une Bibliothèque dont le catalogue disparaît devient peu à peu invisible. Et alors, il devient tellement plus simple de la faire disparaître, peu à peu. Ou bien, et voilà qui serait très XXIe siècle, de la privatiser...

6 janvier 2013

2013 mérite de la neige !

Une nouvelle année, avec un joli début tout doux, sans robe ni tambours mais avec des explosions de couleurs à hauteur de fenêtres, les traditions locales alliant la beauté et l'effroi.

En cadeau, un voyage en pays de neige et de couleurs par Kijek & Adamski, Katarzyna Kijek et Przemysław Adamski pour être précise, un duo polonais de vidéoastes talentueux qui vient notamment de réaliser le très bon clip de Pezet ft. Jimek, "Nie musze wracac" mais c'est une autre histoire !

Bref, voici ma vidéo-cadeau de bel an 2013, ça s'appelle "Coming Home" et c'est 5 minutes toutes simples pour savourer le recommencement des jours...

Röyksopp "Coming Home" from Kijek / Adamski on Vimeo.

31 octobre 2012

Attachez votre ceinture et profitez de votre vol... en Terre du milieu

...This may be the sweetest thing ever...

29 octobre 2012

Les Renaissants

rita-ora-shine-ya-lightLe nouveau clip de Rita Ora vient de sortir, la chanson s'appelle "Shine Ya Light" et ce qui m'intéresse ici n'est pas tant la chanson que le contexte du clip tourné en septembre dernier à Pristina.

En effet, la chanteuse britannique est d'origine kosovarde (elle est née à Pristina, que la famille a quitté l'année même) et elle le revendique ici clairement : dès les premières seconde, on est placé géographiquement et la découpe jaune vif sur fond bleu du drapeau du Kosovo est présente non seulement autour de son cou mais aussi un peu partout, pour finir elle chante debout sur le monumental "NewBorn" conçu par Fisnik Newborn_ObeliskIsmaili et érigé pour célébrer l'indépendance du pays, dont on peut d'ailleurs constater à l'occasion la parfaite appopriation graphique par les habitants :)

Ce que je trouve très, très intéressant dans cette vidéo, c'est que - sans diminuer l'attachement sincère de la chanteuse à sa nation - la première chose qui me soit venue en tête en la découvrant a été : "C'est un coup de Saatchi ou pas ?"...

YE6"WTH!?" pensez-vous ? Pas tant que cela quand on songe que le Kosovo est l'un des rares pays à avoir complètement assumé le fait de recourir au service d'une agence de marketing global, Saatchi & Saatchi (oui, celui de l'art contemporain) dans sa branche israelienne, pour faire du "re-branding" sur une identité nationale. Un coup de maître d'ailleurs ! L'argument de base : la population la plus jeune d'Europe et de tout nouveaux européens très motivés, rien qu'au drapeau on l'avait compris, d'où le slogan : "Kosovo: the Young Europeans".

YE3Personnellement, je me souviens très bien des multiples pages croisées dans les revues portraiturant ces "young europeans" sur fond gris, absolument charmants, dynamiques, tout ça tout ça... aux antipodes des blagues qu'on peut entendre en France ou des images de ruines et de désolation encore si fraiches dans la mémoire. J'avais trouvé ça surprenant, légèrement "attendrissant", mais salutairement compréhensible de la part du politique pour sortir du gouffre et donner confiance aux investisseurs dans le potentiel d'enthousiasme lié à l'indenpendance, je m'étais dit "un re-branding national, c'est étrange mais pourquoi pas ?". Je n'avais jamais vu la vidéo associée mais on y retrouve en effet le même esprit : jeunesse, dynamisme et grands espoirs (un brin de mièvrerie et d'angelisme aussi, si peu, si peu...)

Kosovo from Daniel Pony on Vimeo.

Cette campagne s'est essoufflée avec le temps, forcément...

Mais en voyant la vidéo de Rita Ora, je me suis sincèrement demandé si ça n'était pas une sorte de reprise de la com'... on retrouve des éléments similaires : la jeunesse, la jeunesse, la jeunesse, la technologie, mais aussi forcément les vieux au café avec beret et petit gilet, et surtout le drapeau et ses couleurs. Par contre, on est dans du bien plus percutant que la gentille campagne de Saatchi, et dieu merci, il y a des motos, et du graph, et du bikini, et de la salopette. Youpi !

Tout cela étant dit, avec les similarités comme les différences, il semblerait que le clip soit un pur produit de la sincèrité d'une chanteuse fière de ses origines et ayant embrassé l'enthousiasme de promotion de sa nation spontanément. Bref, c'est adorable.

[par ailleurs des paroles assez intéressantes pour cette chanson, un peu douces-amères et finalement assez adaptées... "Come on up!"]

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28 octobre 2012

Le "Non mais franchement" du jour

28 octobre 2012

Au fait

Je viens d'ouvrir un nouveau blog (oui, je sais, encore, j'aime me disperser), et il sera anglophone (oui, je sais, il fallait bien que ça finisse par arriver), et il a un titre (en français) très inspiré de mon actualité : dites bonjour à un amour de photo-roman !

28 octobre 2012

Que faire avec un Nouveau Larousse illustré...

353862_triste-tropiques347748_nouveau-larousse-illustre-vol-4Alexander Korzer-Robinson découpe par couches des encyclopédies anciennes en ne conservant que des images créant des compositions complexes et intriguantes... Sa démarche est passionnante puisqu'il vise à reconstruire en déconstruisant, suivant le fil du processus mental de fabrication des souvenirs.

"Through my work in the tradition of collage I am pursuing a very personal obsession of creating narrative scenarios in small format. By using antiquarian books, it makes the work simultaneously an exploration and a deconstruction of nostalgia. We create our own past from fragments of reality in a process that combines the willful aspects of remembering and forgetting with the coincidental and unconscious. On a general level, I aim to illustrate this process that forms our inner landscape."

Des reproductions de ses oeuvres (impressions découpées main) sont disponibles à des tarifs très raisonnables et sinon on le retrouve sur des salons et évènements artistiques divers en Grande-Bretagne.

Il a également fait partie de la remarquable exposition "TRAIT PAPIER" au Musée de La Chaux-de-Fonds, dont je recommande le catalogue réalisé avec Frédéric Magazine et Atrabile : quelques images sur le site de la chouette librairie marseillaise Le lièvre de Mars.
Par ailleurs cette exposition va avoir une 2e partie à Liestal en 2013, à ne pas rater !

 353854_apparition347744_nouveau-larousse-illustre-vol-3

 

24 octobre 2012

Les Survivants

Face à la déferlante de la sortie prochaine d'un autre film britannique, ma seule question est : quand est-ce que CE film britannique-là sort ??

Pas les mêmes cocktails assurément.

 

Et pour la peine et l'attente, un petit nouveau bien doué, Adian Coker. Il le dit lui-même : il est le "best new-comer".

En tout cas il frappe bel et bien, jouant sur les deux tableaux en deux clips réalisés par Tim Brown. Quand je dis les deux tableaux, je veux dire les deux visages que le Royaume-Uni nous tend, le costume bien coupé en club et country manor avec évocation de la grandeur de l'Empire dans un coin, et puis l'autre facette avec hoodie et batte de baseball au pied des tours de briques, pas les mêmes accessoires...

Vous le voyez maintenant le lien entre les deux films évoqués ci-dessous ? et pas tant le lien que le gouffre en fait.

 

9 octobre 2012

Remembering the sweat

...Berlin was good...

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