03/09/06 - Comment transporter juste ses oreilles

C'est comme avec Yvan, je le dis et le redirai, je suis une lectrice assidue de La Blogothèque, une pépite par jour et souvent bien plus encore, je suis une vraie accro...On le saura, ma vie tourne beaucoup autour de la musique, le silence est rare chez moi et la pile de CD à côté de mon lecteur le prouve aisément, ainsi que les boîtes remplies de cassettes et d'autres CD encore, et même de retour à la maison, des vinyls toujours partants et bien rangés (même si, en toute honnêteté, peu peuvent prétendre à être qualifiés de "pépites"... et encore, on a des surprises... et je suis une grande fan de Rondo Veneziano*)

Ce dont je n'ai pas encore  parlé, c'est du channel de "Concerts à Emporter" que la blogo a créé il y a déjà plusieurs mois. Le principe ?

"Prendre un groupe, un chanteur. L’emmener dans un endroit des environs, brancher caméra et micro, et filmer un plan séquence, avec prise de son ambiante, d’un de ses morceaux joué comme ça, sur place et avec les moyens du bord. Ce sont des Concerts à emporter, et c’est le podcast vidéo de la Blogothèque. "

Honnêtement, je trouve ça souvent magique, un peu foireux parfois mais avec tout ce que ça a d'attachant et de naturel dé-concert-é, bref tout simplement une belle idée et des beaux morceaux de vie musicale, de musique vitale aussi.

Côté pratique : les cinq premiers jours, on peut télécharger la vidéo depuis le site ; après on a 10j pour l'avoir en format iPod et Podcast, et sinon pour les gros flemmards de la technologie moderne, on peut toujours se contenter de la qualité crappy du streaming depuis le site de la blogo ou de leurs channels youtubien et dailymotionnien (ça c'est du néologisme !).

Pour le moment, 12 concerts sont à emporter dont des choses très très très bien comme Okkervil River (je suis une fan absolue de ce groupe, il faut le savoir), Jeffrey Lewis, Thomas Dybdahl, The Spinto Band, The Kooks ou encore Islands juste en ce moment.

It's for your ears only, enjoy !

*Note complémentaire au sujet de mes relations avec certain groupe italien précurseur d'André Rieu : il faut savoir que quand j'étais petite, mes parents sortaient assez souvent le soir, c'était le temps où on avait de l'argent, où on partait en vacances et où mon père était au Lion's Club, enfin bref. Tout ça pour dire que quand j'étais toute seule le soir comme ça, je sortais la nappe blanche, je mettais la table pour deux, des bougies, des fleurs, un disque du Rondo Veneziano sur la platine et je mangeais mes pâtes au jambon dans la salle à manger comme ça. Je devais avoir 6-8 ans. Autant dire que le Rondo Veneziano et moi, c'est une grande histoire d'amour. Quand je revois les disques maintenant, je peux pas m'empêcher de rougir un peu... Et puis, faut l'admettre, ils avaient des pochettes de la mort qui tue tout de même !