Parenthèse bergère
"Depuis l'après 1789, j'ai peur que de main de maître
le bourrichon nous soit monté. Politiquement, parlant, en tous cas… Les
petits princes sont toujours en demande de moutons à tondre, et c'est
ce qu'on leur accorde d'enthousiasme. Aujourd'hui de plein gré les
moutons dansent au casse-pipe, invitant les loups à jouer les DJ dans
les fêtes qu'ils donnent au fond des bergeries, pour fêter la
démocratie. Bien joué. Les dîmes et les gabelles ont juste changé de
label, non seulement toujours présentes, mais plus diversifiées, elles
ont fait des petits, la manière a changé, le principe demeure, avec ce
grand précepte qui est de laisser pisser et bêler le mouton juste de
quoi ne pas lui laisser comprendre qu'il n'a, de toutes façons, qu'à la
fermer. Un mouton, même s'il gueule, ça ne tient pas à conséquence.
Tout petit on apprend aux agneaux le silence."
Pierre Pelot, "Dessine-moi des moutons", chronique "Bavardages" du 18 octobre 2009, Vosges Matin.(lisez la suite en ligne...)
Vous ne lisez pas Pierre Pelot ? Vous devriez.
Mes parents sont fans et ses bavardages sont la petite joie des dimanches que je passe parfois en famille autour de Vosges Matin (dont le site a un gros pb en ce moment).