07/10/06 - Babbling on bubbles (bis)

Je pense que la JASRAS m'espionne, vraiment. 

Je suis désolée d'avoir à le dire mais les vidéos de YUKI qui étaient ci-dessous ne marchent plus, la Société Japonaise pour le droit d'auteur (oui, la même que celle qui m'avait envoyé un charmant petit avertissement il y a quelques mois de cela) les a fait ôter pour utilisation abusive, puisque le copyright leur appartient. Je comprends parfaitement leur position, légalement parlant dans l'état actuel des choses, néanmoins je suis obligé de souligner que sans ce type d'utilisation abusive, YUKI serait restée bien plus une inconnue hors de ses frontières, mais bon, comme d'hab, je dis ça, je dis rien...

En même temps, quand on constate dans le classement des meilleurs ventes de singles en Corée de ces 10 dernières années, sorti il y a peu, ne se range aucun des poids lourds récents de l'Entertainment, genre DBSK, SuperJunior ou BoA, mais plutôt des bons vieux classiques (je compte Sao Taiji and boys comme un bon vieux classique, sachant que Haeyoga, premier single coréen à dépasser les deux milions d'exemplaires vendus tout de même, date mine de rien de 1993 et ça s'entend, moi, j'aime bien, c'est rétro mais bon voilà quoi), du fait du téléchargement plus que courant en Asie, étant donné aussi qu'en Corée, il y a des services de téléchargement payant que depuis très peu de temps. D'où l'essor dans le laps de temps intermédiaire entre début du déclin du "disque" au sens strict et début de prise de conscience et de mesures gouvernementales, de  ces "compagnies" sur le modèle japonais bien connu, qui font essentiellement leur beurre sur les concerts, produits dérivés, dramas et autres petites gâteries. Après, il est évident que pour qui ne se prête pas à cette prostitution 'artistique' de masse... vivre uniquement de la musique devient anecdotique... On peut me dire, ce qu'on veut, on en est encore très loin en Europe, très très loin... Le jour où on sera ensevelis sous les panneaux géants, les pubs diverses et variés, télé comme papier, pour vendre tout et n'importe quoi, mais surtout du sexe, à peine déguisé sous des costumes clinquants et des décolorations sauvages, pour engraisser des agents à côté desquels le patron de Nrj et ses rugbymens à fleurettes passent pour des rabatteurs de clubs d'hôtes de bas étage, là, oui peut-être on pourra se plaindre, mais honnêtement, pour le moment, on s'en sort pas si mal...

Il est tard, sur ces *bonnes* paroles, je vais aller me dormir (^-^)

PS: En même temps, tu me diras, je suis pas contre le fait de vendre du sexe à piles masculin comme ça, aussi ouvertement, outre le côté petits garçons qu'est pas vraiment mon trip mais bon... passons, le truc, c'est que ça, je l'acheterai jamais, je trouve les garcons des boysbands asiatiques charmants, assurément, comme dit la maxime, "la jpop, ça s'écoute pas, ça se regarde", et je dois admettre que je suis bien contente de pouvoir apprécier de temps à autre sans avoir à donner d'argent au monstre non plus. S'ils n'existaient pas, il manquerait certes quelques granulés sur ma crème chantilly de vie, mais pour les droits de l'homme, je pense que ce serait mieux, donc je m'en passerais, et puis la chantilly et les granulés, ça fait grossir de toute manière ! :D

(graphism taken from some LJ but i've forgotten whom actually, hontou ni gomen nasai, hontou hontou, so, if the author was to come accros this, please forgive and tell me who you are ??)