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elsia
24 février 2007

27/02/06 - Autour de Paris

Arrêts sur images de quelques jours...

Le train et la sociologie de la lecture.

Paris, Nathalie endormie à côté de moi dans son grand lit crème, la musique , rassembler tout ce que je me suis trompée pour tenter encore en vain de me balancer la tête dans le mur.Juliuscorentinacquefacques_cof

Claire, se souvenir de Julius-Corenthin Acqueface, squatter chez Elise, oublier qu'on est "en gros une chartiste ratée" (c'est pas de moi, je précise^^)pour juste se rappeler du bien que ça fait de revoir des amis et du goût de la guinness.

287730384508lzzzzzzz  "Tu ne sais pas ce que c'est, tu ne connais pas cet enfer qui consiste à se demander à quoi ressemble la femme qui t'a mis au monde, à essayer de l'imaginer. Je n'arrive pas à l'imaginer en femme séduisante. Elle ne sourie jamais, jamais. Le crime qu'elle a commis doit la poursuivre aujourd'hui encore. Il faut qu'elle regrette, que la culpabilité de son acte la pousuive à jamais. Chaque fois qu'il pensait à sa mère, des images de vieilles mendiantes folles lui venaient. Une vieille mendiante au visage d'une laideur effroyable, avec une peau sale, des loques puantes sur le dos, rongée par la maladie, pourrie de l'intérieur au point que même des chiens n'en voudraient pas, voilà comment était sa mère dans sa tête. Et cette femme, en imagination, il la frappait jusqu'à ce qu'elle tombe. Elle vomissait, pissait le sang, grimaçait de peur, c'était la seule chose qui le calmait. Quand enfin il s'était calmé, il avait la chair de poule, il se sentait mal, insupportablement mal. Il lui venait des larmes de pitié pour cette femme. Alors elle redevenait normale, ce n'était plus une folle, les rides disparaissaient de son visage, elle avait dix ans de moins, elle était tombée dans une décharge publique, maintenant il l'aidait à se relever, il la peignait, lui mettait des chaussures, lui faisait prendre un bain, l'habillait, l'aidait à marcher jusqu'à un hôpital, la faisait opérer de ses vilains furoncles, enlevait même ses cicatrices, il la faisait arrêter de pleurer, l'emmenait se promener en ville, tenant un homme par le bras. Ensuite il la voyait nue, la chair un peu flasque, mais sans taches. L'homme la léchait partout, il riait, elle riait. Parvenu à ce point, une colère monstrueuse le submergeait à nouveau, et il faisait machine arrière, sa mère redevenait une vieille mendiante. Que savait Niva de ces souffrances-là ?"
Les bébés de la consigne automatique de Murakami Ryû, je lis dans la voiture, fait très rare, normalement ça me rend malade, et puis les palliers de décompression : ma grand-mère, apprendre à mon frère à servir au bagminton, en contre-poids de la sensation d'étouffement, les poumons au bord de l'explosion, bulles d'air dans le sang.

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